Trio no 2 pour flûte, violon et violoncelle. 1974
Editions ALPHA DBM-F 215 (pour le Ministère de l’Education Nationale et de la Culture Française). Face B.
Collection «Musique d’hier et d’aujourd’hui -/- Compositeurs et interprètes belges.
Commentaires repris sur la pochette :
« Né en 1920, Éric Feldbusch est devenu une personnalité bien connue du monde musical belge. Excellent violoncelliste – des distinctions d’importance internationale ont consacré son talent – il se fait applaudir comme soliste et comme chambriste. Il est, depuis longtemps déjà, Directeur du Conservatoire Royal de Mons. » « Compositeur, il a écrit de nombreuses oeuvres pour grand orchestre, orchestre de chambre, chant, musique de chambre, dont beaucoup ont franchi les limites de la Belgique. Dans toutes ses oeuvres, Éric Feldbusch a su apporter, avec une inspiration réelle, un remarquable équilibre, et cela aussi bien dans leur architecture que dans leur expression sonore. Et comme ses pages révèlent toujours une vive et profonde sensibilité, elles ne manquent pas de toucher rapidement l’auditeur ». « Très ouvert aux courants contemporains de la musique, mais conscient aussi de l’importance que révèle l’intelligibilité du message artistique, Éric Feldbusch s’est créé un langage qui tient compte de l’évolution moderne des concepts musicaux sans rompre cependant avec certaines notions traditionnelles. Son écriture est délibérément atonale tout en ne se pliant pas aux contraintes de la technique sérielle. De même, le compositeur ne renonce pas à l’emploi de thèmes reconnaissables ni à leur développement, bien qu’il ne s’en tienne jamais aux schémas classiques. Une autre caractéristique de ce langage est l’importance qu’il accorde à l’élément rythmique, à ses contrastes, à ses combinaisons ». « Quelques titres extraits d’un copieux catalogue : « Fantaisie » – « Divertissement », « Ode à des Enfants Morts » pour orchestre symphonique ; un Concerto pour violon ; « Mein Land » pour chant et orchestre et « Cantique des Cantiques » pour soprano et orchestre ; »Cinq Pièces Brèves » pour piano et orchestre à cordes ; l’opéra « Oreste » ; le ballet « El Diablo Cojuelo » ; deux Quatuors à cordes ; le « Trio n.1 pour piano, violon et violoncelle » ; le « Trio n. 2 pour flûte, violon et violoncelle », enregistré ici. » « Le Trio pour flûte, violon et violoncelle » comprend les trois parties traditionnelles : un mouvement lent entre deux mouvements rapides. L’« Allegro » initial est construit selon le schéma A-B-A, où la partie médiane B n’est d’ailleurs qu’une variante de la première section A, celle-ci revenant in fine et légèrement modifiée et abrégée. L’unité du mouvement est ainsi assurée sans redite inutile. Le second mouvement « Très Lent » est un lied de forme ternaire aussi, dont la section médiane fait contraste par un tempo un peu plus rapide ; après un court rappel du début, le mouvement s’achève par une coda où l’on retrouve le rythme de la section médiane ». « Même économie de moyens pour un maximum d’efficacité… Le dernier mouvement « Allegro ben ritmico » comporte, lui, quatre sections, dont la dernière reprend les éléments de la première. Nous y remarquons, dans un tempo très fluctuant, la grande variété rythmique à laquelle nous faisions allusion plus haut. » (E, Mousset)